AFFINITÉS ÉLECTIVES (2004)
Organisée dans le cadre de la Saison polonaise en France, cette exposition s'est déroulée du 3 avril au 29 mai 2004 au Centre départemental d’art contemporain "Cimaise et portique", aujourd'hui le LAIT (Laboratoire artistique international du Tarn), aux Moulins albigeois, 41, rue Porta 81000 Albi.
Artistes invités : Adam Adach, Dorota Buczkowska, Kinga Dunikowska, Zuzanna Janin, Agnieszka Kalinowska, Iwo Rutkiewicz, Maciek Stepinski, Przemo Wojciechowski
Commissariat : Anna Olszewska
Presentation de l'expo >>
Affinités électives est une exposition d’art contemporain polonais, organisée dans le cadre de la Saison Polonaise en France. Elle présente les travaux d’une jeune génération d’artistes, qui à partir de médias divers (vidéo, peinture, photographie, installation...), démontrent la vaste étendue de leurs recherches artistiques individuelles.
Le sujet de l’exposition propose d’approfondir la notion de relations de prédilection, intrinsèques au problème du choix. En référence au roman de Goethe (Die Wahlverwandschaften), dans lequel l’auteur compare la naissance des liens entre les personnes à l’attraction chimique entre les substances, le projet d’exposition au Centre d’Art d’Albi questionne les critères, qui non seulement, ont permis de choisir les travaux exposés, mais également, ceux qui ont amené les artistes à les réaliser. Cette interrogation conduit à l’analyse du processus créatif et par la même, engage le public dans le parcours perceptif et dans la découverte des œuvres. Par conséquent, la construction de cette exposition fonctionne comme un support à une réflexion sur la relation individuelle avec l’œuvre d’art, sur le processus de sa réalisation, sa réception et son appréciation.
En examinant le roman de Goethe, Walter Benjamin propose sa conception de la critique d’une œuvre d’art. La compréhension de la particularité de cette dernière dépend de deux notions principales : contexte concret et contenu en vérité. L’inexorable confrontation de la forme avec le contenu d’une œuvre trouve, dans la démonstration de Benjamin, le reflet des relations entre l’apparence et la beauté, entre le caractère hermétique de l’art et la volonté de le rendre accessible. L’intention de l’exposition Affinités électives est une tentative de matérialiser les critères, qui permettent de comprendre les travaux choisis dans leur singularité et de justifier leur présentation commune. L’organisation spatiale de l’ensemble prend pour modèle le processus de l’émergence et de la construction d’une pensée.
Ainsi, l’installation de Agnieszka Kalinowska Beware Insulation! représentant des personnages miniatures suspendus sur l’adhésif isolant, se réfère à un lieu chaotique de travail, dans lequel chaque décision peut se révéler irréversible. Les photographies et la vidéo de Maciek Stępiński RN 113 constituent la continuité du choix qui a été fait. La route 113 conduit l’exploration des « affinités » dans la salle, où Adam Adach présente la vidéo Al d’Alaska. L’idée de ce travail a vu le jour lors de sa rencontre avec Al, le trappeur polonais en Alaska. Cette vidéo est accompagnée du polyptyque Lupus lupus, composé de six tableaux, au contenu qui renvoie à l’histoire géographique et personnelle de l’artiste. Les panneaux de série Polymer week-end et Dexterity d’Iwo Rutkiewicz, reflètent les liens de l’artiste avec l’un de ses matériaux privilégiés (le plastique), et reformulent simultanément les sujets de l’abstraction, de la symétrie et de l’«artifice» dans l’art. La sculpture Sweet girl et la série ILYT de Zuzanna Janin sont des travaux dans lesquels le corps, avec ses marques de changements spatio-temporels, exprime l’éphémère des valeurs, qui déterminent les relations sociales. C’est le moment où la notion de « prédilection » trouve toute sa signification dans le lien individuel et intime du passé avec le présent.
La dernière salle basse du centre concrétise l’idée de ce voyage imaginaire dans le monde des affinités artistiques. Les installations A breeze of fortune de Kinga Dunikowska, Birthday de Dorota Buczkowska et la vidéoprojection Kaléidoscope de Przemo Wojciechowski constituent un défi à la réception schématique et culturellement conditionnée des œuvres d’art. Le jeu de la fiction, du mythe et de l’illusion introduit une atmosphère surréaliste et transforme la perception du réel.
L’attraction chromatique et formelle des travaux exposés devient la partie active du processus de leur compréhension dans l’interaction avec l’espace de leur présentation.
Anna Olszewska, commissaire d’exposition
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Le sujet de l’exposition propose d’approfondir la notion de relations de prédilection, intrinsèques au problème du choix. En référence au roman de Goethe (Die Wahlverwandschaften), dans lequel l’auteur compare la naissance des liens entre les personnes à l’attraction chimique entre les substances, le projet d’exposition au Centre d’Art d’Albi questionne les critères, qui non seulement, ont permis de choisir les travaux exposés, mais également, ceux qui ont amené les artistes à les réaliser. Cette interrogation conduit à l’analyse du processus créatif et par la même, engage le public dans le parcours perceptif et dans la découverte des œuvres. Par conséquent, la construction de cette exposition fonctionne comme un support à une réflexion sur la relation individuelle avec l’œuvre d’art, sur le processus de sa réalisation, sa réception et son appréciation.
En examinant le roman de Goethe, Walter Benjamin propose sa conception de la critique d’une œuvre d’art. La compréhension de la particularité de cette dernière dépend de deux notions principales : contexte concret et contenu en vérité. L’inexorable confrontation de la forme avec le contenu d’une œuvre trouve, dans la démonstration de Benjamin, le reflet des relations entre l’apparence et la beauté, entre le caractère hermétique de l’art et la volonté de le rendre accessible. L’intention de l’exposition Affinités électives est une tentative de matérialiser les critères, qui permettent de comprendre les travaux choisis dans leur singularité et de justifier leur présentation commune. L’organisation spatiale de l’ensemble prend pour modèle le processus de l’émergence et de la construction d’une pensée.
Ainsi, l’installation de Agnieszka Kalinowska Beware Insulation! représentant des personnages miniatures suspendus sur l’adhésif isolant, se réfère à un lieu chaotique de travail, dans lequel chaque décision peut se révéler irréversible. Les photographies et la vidéo de Maciek Stępiński RN 113 constituent la continuité du choix qui a été fait. La route 113 conduit l’exploration des « affinités » dans la salle, où Adam Adach présente la vidéo Al d’Alaska. L’idée de ce travail a vu le jour lors de sa rencontre avec Al, le trappeur polonais en Alaska. Cette vidéo est accompagnée du polyptyque Lupus lupus, composé de six tableaux, au contenu qui renvoie à l’histoire géographique et personnelle de l’artiste. Les panneaux de série Polymer week-end et Dexterity d’Iwo Rutkiewicz, reflètent les liens de l’artiste avec l’un de ses matériaux privilégiés (le plastique), et reformulent simultanément les sujets de l’abstraction, de la symétrie et de l’«artifice» dans l’art. La sculpture Sweet girl et la série ILYT de Zuzanna Janin sont des travaux dans lesquels le corps, avec ses marques de changements spatio-temporels, exprime l’éphémère des valeurs, qui déterminent les relations sociales. C’est le moment où la notion de « prédilection » trouve toute sa signification dans le lien individuel et intime du passé avec le présent.
La dernière salle basse du centre concrétise l’idée de ce voyage imaginaire dans le monde des affinités artistiques. Les installations A breeze of fortune de Kinga Dunikowska, Birthday de Dorota Buczkowska et la vidéoprojection Kaléidoscope de Przemo Wojciechowski constituent un défi à la réception schématique et culturellement conditionnée des œuvres d’art. Le jeu de la fiction, du mythe et de l’illusion introduit une atmosphère surréaliste et transforme la perception du réel.
L’attraction chromatique et formelle des travaux exposés devient la partie active du processus de leur compréhension dans l’interaction avec l’espace de leur présentation.
Anna Olszewska, commissaire d’exposition
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Presentation des artistes. >>
Agnieszka Kalinowska
Vit et travaille à Varsovie.
Les installations et les composition de Agnieszka Kalinowska relatent des situations exceptionnelles, parfois obsessionnelles et inattendues. Elle réalise, entre autres, des personnages avec des matériaux extensibles comme l'élastique, dont la forme est définie par les forces de tension. L'extension et la déformation des matériaux qui composent les figures humaines contribuent à la nature des relations mises en scène. Dans le travail " Attention Isolation ! ",Agnieszka Kalinowska montre une multitude de personnages miniatures en plastique, suspendus sur les adhésifs isolants. Les couleurs brillantes, attractives et enfantines de cette installation contrastent avec le spectacle dramatique de la situation représentée. Les relations, que l'artiste tisse entre ses personnages miniatures, deviennent décisives pour la définition de leur action, comme pour la description de celle-ci dans l'espace d'exposition.
Vit et travaille à Varsovie.
Les installations et les composition de Agnieszka Kalinowska relatent des situations exceptionnelles, parfois obsessionnelles et inattendues. Elle réalise, entre autres, des personnages avec des matériaux extensibles comme l'élastique, dont la forme est définie par les forces de tension. L'extension et la déformation des matériaux qui composent les figures humaines contribuent à la nature des relations mises en scène. Dans le travail " Attention Isolation ! ",Agnieszka Kalinowska montre une multitude de personnages miniatures en plastique, suspendus sur les adhésifs isolants. Les couleurs brillantes, attractives et enfantines de cette installation contrastent avec le spectacle dramatique de la situation représentée. Les relations, que l'artiste tisse entre ses personnages miniatures, deviennent décisives pour la définition de leur action, comme pour la description de celle-ci dans l'espace d'exposition.
Maciek Stępiński
Vit et travaille à Varsovie.
A travers ses photographies, Maciek Stępiński joue avec le réel, l'espace, la distance, l'architecture, le paysage et met ainsi en scène l'imaginaire.
Les photographies de la série " N 113 ", ont été réalisées sur une période de trois ans, de 2001 à 2003. Certaines de ces images sont légèrement modifiées au moyen d'outil informatique. Une fois les repères effacés, la réalité d'un voyage physique devient une fiction inquiétante qui nous plonge dans l'univers surnaturel, entre dérision et étrangeté. La vidéo, aussi bien que les photos soulignées par le son, provoquent un frottement entre réalité et fiction. Un décalage d'une combinaison du déjà vu, déjà connu, déstabilise notre perception. C'est bien de monde réel dont il s'agit ici ?
Vit et travaille à Varsovie.
A travers ses photographies, Maciek Stępiński joue avec le réel, l'espace, la distance, l'architecture, le paysage et met ainsi en scène l'imaginaire.
Les photographies de la série " N 113 ", ont été réalisées sur une période de trois ans, de 2001 à 2003. Certaines de ces images sont légèrement modifiées au moyen d'outil informatique. Une fois les repères effacés, la réalité d'un voyage physique devient une fiction inquiétante qui nous plonge dans l'univers surnaturel, entre dérision et étrangeté. La vidéo, aussi bien que les photos soulignées par le son, provoquent un frottement entre réalité et fiction. Un décalage d'une combinaison du déjà vu, déjà connu, déstabilise notre perception. C'est bien de monde réel dont il s'agit ici ?
Adam Adach
vit et travaille à Paris.
Adam Adach peint des scènes relatives à son univers d'origine, l'Europe centrale, à ce contexte à la fois géographique, historique, social et familial. Il donne à ses peinture l'aspect de vielles photographies (les couleurs tendent vers le jeune ou le bleu, elles paraissent délavées), ce qui donne une dimension mémoriale, un poids historique aux motifs choisis. Il tisse des liens entre le passé et le présent, entre la dimension publique et privée des images.
Dans l'installation "Al d'Alaska" Adam Adach présente un polyptyque de six peintures intitulé " Lupus lupus " et une vidéo consacrée à sa rencontre avec un Polonais sauvé d'un camp de concentration, devenu trappeur en Alaska. L'oeuvre a une origine documentaire, mais glisse vers la fiction. L'artiste aborde différents aspects de la personnalité du " trappeur ", inscrite dans l'Histoire. Dans cette biographie particulière tout le monde peut se projeter, se reconnaître, s'y retarder.
vit et travaille à Paris.
Adam Adach peint des scènes relatives à son univers d'origine, l'Europe centrale, à ce contexte à la fois géographique, historique, social et familial. Il donne à ses peinture l'aspect de vielles photographies (les couleurs tendent vers le jeune ou le bleu, elles paraissent délavées), ce qui donne une dimension mémoriale, un poids historique aux motifs choisis. Il tisse des liens entre le passé et le présent, entre la dimension publique et privée des images.
Dans l'installation "Al d'Alaska" Adam Adach présente un polyptyque de six peintures intitulé " Lupus lupus " et une vidéo consacrée à sa rencontre avec un Polonais sauvé d'un camp de concentration, devenu trappeur en Alaska. L'oeuvre a une origine documentaire, mais glisse vers la fiction. L'artiste aborde différents aspects de la personnalité du " trappeur ", inscrite dans l'Histoire. Dans cette biographie particulière tout le monde peut se projeter, se reconnaître, s'y retarder.
Iwo Rutkiewicz
Vit et travaille à Varsovie.
Suite à une réflexion sur l'artifice de la formule qu'il avait choisi pour faire de la peinture (une gamme réduite à deux couleurs jaune et rouge), Iwo Rutkiewicz choisis le plastique comme le matériau privilégié, sous sa forme la plus banale et la plus répandue : le sac en plastique. L'artiste le fait entrer dans le champ de l'art en l'utilisant comme un pigment. Il l'emploie pour ses qualités plastiques : la brillance, la transparence, les couleurs, le volume, les effets optiques…Le sac plastique, tout en gardant son caractère artificiel devient aussi un élément naturel.
Les compositions d'Iwo Rutkiewicz sont devenues au fur et à mesure des abstractions, même si l'ombre portée d'une figure humaine tente de s'échapper des cadres des panneaux " Dexterity. L'artiste joue avec la séduction de son matériau en le mettant en parallèle avec les objets attractifs de supermarché.
Vit et travaille à Varsovie.
Suite à une réflexion sur l'artifice de la formule qu'il avait choisi pour faire de la peinture (une gamme réduite à deux couleurs jaune et rouge), Iwo Rutkiewicz choisis le plastique comme le matériau privilégié, sous sa forme la plus banale et la plus répandue : le sac en plastique. L'artiste le fait entrer dans le champ de l'art en l'utilisant comme un pigment. Il l'emploie pour ses qualités plastiques : la brillance, la transparence, les couleurs, le volume, les effets optiques…Le sac plastique, tout en gardant son caractère artificiel devient aussi un élément naturel.
Les compositions d'Iwo Rutkiewicz sont devenues au fur et à mesure des abstractions, même si l'ombre portée d'une figure humaine tente de s'échapper des cadres des panneaux " Dexterity. L'artiste joue avec la séduction de son matériau en le mettant en parallèle avec les objets attractifs de supermarché.
Zuzanna Janin
Vit et travaille à Varsovie.
Dans ses oeuvres, Zuzanna Janin choisit de présenter le corps dans ses relations à l'espace et au temps. Elle aborde le problème d'identité, de corps, de la matière et capture le côté insaisissable des expériences essentielles de la vie.
Une réflexion sur le corps est proposée dans la sculpture " Sweet girl (Zuzanna) ". Il s'agit d'une figure en fil de fer, enrobée de barbe à papa. Elle change de forme en fonction des variations de température ou d'humidité. Peu à peu, le coton sucré formant l'enveloppe du corps fond et laisse apparaître le squelette en fer. Cette sculpture dépasse le schéma traditionnel de la perception, montrant un volume de l'extérieur et de l'intérieur. Pour " ILYT ", l'artiste fige dans des plaques de plexiglas de la cendre formant les acronymes de phrase " I Love You Too ". Cette référence aux abréviations employées dans les nouveaux moyens de communication contraste avec la volonté de conserver les souvenirs. Les deux oeuvres questionnent les apparences éphémères et tissent le lien. entre le passé et le futur.
Vit et travaille à Varsovie.
Dans ses oeuvres, Zuzanna Janin choisit de présenter le corps dans ses relations à l'espace et au temps. Elle aborde le problème d'identité, de corps, de la matière et capture le côté insaisissable des expériences essentielles de la vie.
Une réflexion sur le corps est proposée dans la sculpture " Sweet girl (Zuzanna) ". Il s'agit d'une figure en fil de fer, enrobée de barbe à papa. Elle change de forme en fonction des variations de température ou d'humidité. Peu à peu, le coton sucré formant l'enveloppe du corps fond et laisse apparaître le squelette en fer. Cette sculpture dépasse le schéma traditionnel de la perception, montrant un volume de l'extérieur et de l'intérieur. Pour " ILYT ", l'artiste fige dans des plaques de plexiglas de la cendre formant les acronymes de phrase " I Love You Too ". Cette référence aux abréviations employées dans les nouveaux moyens de communication contraste avec la volonté de conserver les souvenirs. Les deux oeuvres questionnent les apparences éphémères et tissent le lien. entre le passé et le futur.
Kinga Dunikowska
Vit et travaille à Berlin et Cracovie.
Dans ses installations, Kinga Dunikowska met en scène, sous l'apparence d'un personnage extravagant, dans ses univers fictifs. Dans le travail " A breeze of fortune ", l'artiste questionne l'origine et l'existence d'un mythe et son évolution en un étrange rituel. Elle choisie d'aborder le thème de la transformation et du passage vers une autre condition d'être par le biais de la mythologie grecque. Sur la photographie, le papillon posé sur la langue symbolise l'âme que la déesse Athena offre aux hommes. Les sculptures colorées de sept papillons en bois font la référence au monde imaginaire des jouets et de l'enfance. L'artiste repousse les limites entre réalité et fiction ; les objets concrétisent l'imaginaire et témoignent de ses pouvoirs.
Vit et travaille à Berlin et Cracovie.
Dans ses installations, Kinga Dunikowska met en scène, sous l'apparence d'un personnage extravagant, dans ses univers fictifs. Dans le travail " A breeze of fortune ", l'artiste questionne l'origine et l'existence d'un mythe et son évolution en un étrange rituel. Elle choisie d'aborder le thème de la transformation et du passage vers une autre condition d'être par le biais de la mythologie grecque. Sur la photographie, le papillon posé sur la langue symbolise l'âme que la déesse Athena offre aux hommes. Les sculptures colorées de sept papillons en bois font la référence au monde imaginaire des jouets et de l'enfance. L'artiste repousse les limites entre réalité et fiction ; les objets concrétisent l'imaginaire et témoignent de ses pouvoirs.
Dorota Buczkowska
Vit et travaille à Varsovie.
L'artiste met en relation l'anatomie du corps, des organismes vivants, avec la société. Elle s'intéresse aux relations entre l'intérieur et l'extérieur de la forme, de sa la déconstruction. L'installation " Birthday " est composée d'un grand sac plastique rose suspendu sur un cintre et d'un tas de bonbons en chocolat en forme d'embryons emballés dans du plastique. De prime abord, cette oeuvre a une apparence séduisante, mais elle peut se révéler inquiétante ; la bâche est disproportionnée par rapport aux dimensions de l'homme, quelqu'un semble être caché à l'intérieur, les bonbons sont en forme de foetus. Cette oeuvre interroge la valeur de l'homme au sein de la société de consommation ; comment peut il réagir sur le plan éthique, déontologique face à tous les progrès, tous les possibles?
Vit et travaille à Varsovie.
L'artiste met en relation l'anatomie du corps, des organismes vivants, avec la société. Elle s'intéresse aux relations entre l'intérieur et l'extérieur de la forme, de sa la déconstruction. L'installation " Birthday " est composée d'un grand sac plastique rose suspendu sur un cintre et d'un tas de bonbons en chocolat en forme d'embryons emballés dans du plastique. De prime abord, cette oeuvre a une apparence séduisante, mais elle peut se révéler inquiétante ; la bâche est disproportionnée par rapport aux dimensions de l'homme, quelqu'un semble être caché à l'intérieur, les bonbons sont en forme de foetus. Cette oeuvre interroge la valeur de l'homme au sein de la société de consommation ; comment peut il réagir sur le plan éthique, déontologique face à tous les progrès, tous les possibles?
Przemo Wojciechowski
Vit et travaille à Paris.
Dans ses travaux Przemo Wojciechowski aborde la tendance de l’art conceptuel à critiquer le statut expositionnel de l’oeuvre d’art. Le paradoxe du côté éphémère des significations de la vie quotidienne et des moyens que la société produit pour conserver ses plaisirs, constitue un sujet constant du travail de l’artiste. « Kaléidoscope» présente un système composé de l’agencement de morceaux de papier, de plastique et de verre, fixé en 24 im ages par seconde. Le résultat forme huit plans géométriques en mouvement accompagnés du son de l’action de filmer. Cette image fugitive, aléatoire transpose les éléments picturaux (couleurs, proportions, formes …), évoquant, dans l’infinie de ses possibles compositions, la notion définie par R.M. Rilke comme la « pure durée ». La condition du kaléidoscope est la permanence de son action inscrite dans l’espace et dans le temps. Son pouvoir hypnotisant est renforcé par le tunnel du moulin albigeois et le reflet de la vidéo sur le plan d’eau qui inonde ce tunnel.
Vit et travaille à Paris.
Dans ses travaux Przemo Wojciechowski aborde la tendance de l’art conceptuel à critiquer le statut expositionnel de l’oeuvre d’art. Le paradoxe du côté éphémère des significations de la vie quotidienne et des moyens que la société produit pour conserver ses plaisirs, constitue un sujet constant du travail de l’artiste. « Kaléidoscope» présente un système composé de l’agencement de morceaux de papier, de plastique et de verre, fixé en 24 im ages par seconde. Le résultat forme huit plans géométriques en mouvement accompagnés du son de l’action de filmer. Cette image fugitive, aléatoire transpose les éléments picturaux (couleurs, proportions, formes …), évoquant, dans l’infinie de ses possibles compositions, la notion définie par R.M. Rilke comme la « pure durée ». La condition du kaléidoscope est la permanence de son action inscrite dans l’espace et dans le temps. Son pouvoir hypnotisant est renforcé par le tunnel du moulin albigeois et le reflet de la vidéo sur le plan d’eau qui inonde ce tunnel.
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